La CES est étonnée par les messages « bellicistes » de la Banque centrale européenne

Bruxelles, 10/12/2007

Avec la forte augmentation des taux d'intérêt interbancaires, qui atteignent jusqu'à 4,86%, la crise financière s'intensifie. L'augmentation des coûts financiers, conjointement avec le resserrement des normes du crédit et un taux de change de l'euro surévalué, se traduisent par un ralentissement significatif de la croissance. Pour éviter une nouvelle baisse de croissance, il faut réduire les taux d'intérêt et pas les augmenter.

Selon le Secrétaire général adjoint de la CES, Reiner Hoffmann: « Le président de la BCE appelle à mettre un terme à tous les systèmes d'indexation des salaires sur les prix. Le fait est que ces systèmes d'indexation ont déjà disparu à 99% dans la zone euro. Il n'y a pas de risques d'inflation qui proviendrait d'une augmentation des salaires. »