Les travailleurs des entreprises multinationales ont fait un pas de plus vers un droit de regard plus fort sur leur lieu de travail après que le Parlement européen a adopté aujourd'hui sa position sur la révision de la directive sur les comités d'entreprise européens (CEE).
La Commission européenne a tort de se réjouir d'un marché du travail "remarquablement résistant" alors que des dizaines de milliers de travailleurs sont menacés de licenciement.
Des chiffres montrant qu'une politique de déréglementation aux coûts sociaux élevés ne permettrait que de très faibles économies financières ont disparu d'un document de la Commission européenne avant sa publication.
Les États membres de l'UE ont l'"obligation morale" d'appliquer immédiatement l'interdiction des biens produits par le travail forcé, qui entre en vigueur aujourd'hui. Bien que les États membres aient jusqu'à trois ans pour la mettre en œuvre, l'Organisation internationale du travail montre qu'il n'y a pas de temps à perdre : - 28 millions de personnes, dont 3,3 millions d'enfants, sont soumises au travail forcé dans le monde. - 236 milliards de dollars américains, c'est le montant des profits annuels générés par le travail forcé dans le monde.
Moins de deux semaines avant Noël, les syndicalistes belges ont manifesté aujourd'hui contre les plans d'austérité dignes d'un grinch élaborés par le futur gouvernement du pays.
La manifestation organisée à Bruxelles par les trois syndicats belges et soutenue par la Confédération européenne des syndicats (CES) intervient au cours des négociations sur le programme du prochain gouvernement.
Commentant la baisse de 0,25 point des taux d'intérêt annoncée aujourd'hui par la Banque centrale européenne (BCE), Esther Lynch, secrétaire générale de la CES, a déclaré: "Les taux d'intérêt sont trop élevés depuis trop longtemps :
Les syndicats demandent un moratoire sur les licenciements obligatoires afin de répondre à une crise grandissante de l’emploi exacerbée par l’absence de politique industrielle de l’Europe.
Les syndicats européens se sont réunis à Bruxelles les 10 et 11 décembre à l’occasion du Comité exécutif de la CES pour discuter de la manière de protéger et de créer des emplois de qualité. L’agenda incluait des interventions de la Présidente de la Commission von der Leyen et du Président du Conseil européen Costa.
La CES demande à la Commission européenne d'enquêter sur les cas d'arrestations et de détentions récentes de représentants des travailleurs, qui violent le respect des droits de l'homme et des droits fondamentaux et mettent en péril les engagements des gouvernements turcs envers l'UE dans ce domaine.
La CES demande au Conseil de l'UE et au Parlement européen de rejeter l'accord de commerce et d'investissement UE-MERCOSUR dans sa forme actuelle en raison des inquiétudes suscitées par la faiblesse des protections du travail.
Bien que l'accord offre de nouvelles opportunités de création d'emplois et de coopération entre l'Europe et l'Amérique du Sud, les syndicats restent préoccupés. Le manque de transparence et de légitimité démocratique de ces négociations n'a fait qu'ajouter à ces inquiétudes.
La pratique consistant à payer les personnes handicapées en dessous du minimum légal doit cesser dans le cadre de la mise en œuvre de la directive européenne sur le salaire minimum. La Confédération européenne des syndicats (CES) lance cet appel à l'occasion de la Semaine européenne des personnes handicapées.
Les ministres de l'emploi qui se réunissent aujourd'hui pour discuter de la manière de résoudre les pénuries de main-d'œuvre en Europe ne peuvent continuer à ignorer le rôle central joué par les bas salaires dans ce problème.
La CES félicite Enrico Somaglia pour son élection en tant que nouveau Secrétaire général de la Fédération européenne des syndicats de l'alimentation, de l'agriculture et du tourisme (EFFAT).S'exprimant lors du congrès de l'EFFAT à Valence aujourd'hui, la secrétaire générale de la CES, Esther Lynch, a fait l'éloge du secrétaire général sortant, Kristjan Bragason, pour avoir dirigé un syndicat " combatif et victorieux ".
Le nombre de travailleurs dont la vie a été inutilement mise en danger lors des récentes inondations de la DANA montre pourquoi l'Europe doit de toute urgence adapter les pratiques de travail au changement climatique, a déclaré aujourd'hui à Valence le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES).
Commentant les plans de dépenses nationaux approuvés aujourd'hui par la Commission européenne, le secrétaire confédéral de la CES, Ludovic Voet, a déclaré : " Ces
Un nouveau rapport publié à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes montre que les lois européennes ne sont pas à la hauteur des menaces nouvelles et croissantes qui pèsent sur les femmes sur le lieu de travail. La numérisation et la précarité accrues ont contribué à une marée montante de violence sexiste sur le lieu de travail.
La grève générale qui a lieu aujourd'hui en Grèce montre la nécessité pour les gouvernements nationaux d'appliquer pleinement la directive sur le salaire minimum.Un débrayage national de 24 heures est en cours pour demander au gouvernement d'agir face à la baisse du pouvoir d'achat des travailleurs causée par les bas salaires et la montée en flèche des loyers et des prix.L'année dernière, le salaire moyen d'un travailleur à temps plein était de 17 013 euros, ce qui équivaut aux niveaux enregistrés au plus fort de la crise de la dette en 2014-2015.
La plupart des gouvernements européens n’ont pas respecté la date butoir pour transposer la directive sur le salaire minimum en droit national. Certains d’entre eux vont même jusqu’à œuvrer activement contre les objectifs de la directive.Plus de 20 millions de personnes devraient bénéficier d’une augmentation salariale si la directive était correctement implémentée, avec des salaires minimums qui tiennent compte du coût de la vie et davantage de travailleurs couverts par des salaires négociés collectivement.
À l'occasion de la Journée européenne de l'égalité salariale, les syndicats tirent la sonnette d'alarme face aux tentatives des entreprises de s'opposer aux mesures de transparence salariale qui ont fait leurs preuves en matière de réduction des inégalités salariales entre les hommes et les femmes.
Le coût social des projets de la Commission européenne visant à affaiblir les règles sur le détachement des travailleurs sera bien plus élevé que les petites économies réalisées par les entreprises, avertissent les syndicats.La Commission européenne a publié aujourd'hui une proposition visant à créer un système européen unique de déclaration des travailleurs détachés, dont l'objectif aurait dû être de garantir un meilleur respect et une meilleure application des règles.
Les dirigeants européens ont demandé aujourd'hui à la Commission d'élaborer d'urgence une stratégie industrielle pour des emplois de qualité dans le cadre de l'effort de compétitivité de l'Europe.
Lors d'une réunion à Budapest, les chefs de gouvernement de l'UE ont adopté une déclaration en faveur d'un "nouveau pacte européen pour la compétitivité" : "Nous invitons la Commission à présenter, en priorité, une stratégie industrielle globale pour des industries compétitives et des emplois de qualité".
Commentant les résultats des élections américaines, la secrétaire générale de la CES, Esther Lynch, a déclaré :
"La CES adresse son entière solidarité à nos sœurs et frères de l'AFL-CIO. Peu importe qui est au pouvoir, le rassemblement dans nos syndicats est toujours le meilleur espoir pour les travailleurs et nous continuerons à construire la solidarité entre les travailleurs des deux côtés de l'Atlantique.
Le paquet élargissement 2024 de la Commission européenne reconnaît que le renforcement du dialogue social, y compris les capacités des partenaires sociaux, reste pertinent pour relever les défis du marché du travail dans les pays candidats.
Les travailleurs faiblement rémunérés consacrent au moins un tiers de leur salaire au loyer dans la plupart des États membres. C'est ce que révèle une nouvelle étude syndicale à la veille de l'audition de confirmation du premier commissaire européen au logement.
Le coût moyen du loyer pour un logement de deux chambres au maximum absorbe 35 % ou plus de la masse salariale des travailleurs qui gagnent le salaire minimum légal dans 14 États membres.
La vie devient de plus en plus difficile pour les travailleurs. La pauvreté des travailleurs augmente dans l'ensemble de l'UE, tandis que les rémunérations des actionnaires augmentent jusqu'à 13 fois plus vite que les salaires.
En cette Semaine européenne de la sécurité et de la santé au travail, les syndicats appellent l'Union européenne à agir rapidement pour lutter contre la vague croissante d'épuisements professionnels et de stress lié au travail.L'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU OSHA) profite de cette semaine pour mettre en avant sa campagne en faveur d'un "travail sûr et sain à l'ère numérique".La Confédération européenne des syndicats (CES) souligne que cet objectif louable ne pourra être atteint sans les initiatives législatives suivantes :