Bruxelles, 28/10/2010
Des plans, basés sur un récent rapport de l’ancien Commissaire Mario Monti, en vue d’une réglementation couvrant l’ensemble du marché unique, spécifiaient que les droits fondamentaux, y compris le droit de grève, doivent être respectés. Après une âpre bataille, il n’est plus fait allusion à une réglementation de type Monti, bien que des références subsistent aux “travaux en cours” sur la Charte des droits fondamentaux et la directive sur les travailleurs détachés.
La Présidente de la Confédération européenne des syndicats (CES), Wanja Lundby-Wedin, a déclaré aujourd’hui, lors du Sommet social tripartite: « Après des signes encourageants, nous regrettons vivement que la Commission ait apporté des changements de dernière minute. L’engagement relatif au droit de grève a été édulcoré. Même si toutes les références aux propositions de Mario Monti ont été supprimées, nous espérons encore qu’après quatre mois de consultation, la Commission ira de l’avant et aboutira à un résultat. Si ce n’est pas le cas, l’évolution future du marché intérieur sera remise en question. »
La lutte continue.