Bruxelles, 26/04/2012
La CES a plaidé à maintes reprises pour l’adoption d’une TTF dans le cadre d’un paquet de mesures alternatives pour combattre la crise. Plutôt que d’imposer une austérité et des coupes généralisées, l’Union européenne doit se concentrer sur la stimulation de la croissance économique et la création d’emplois de qualité. Le rôle du secteur financier dans le déclenchement de la crise ne doit pas non plus être oublié. L’introduction d’une TTF produirait des recettes plus que nécessaires et contribuerait à réguler les marchés financiers.
Veronica Nilsson, Secrétaire confédérale de la CES, a déclaré : « Ce vote intérimaire de la Commission des affaires économiques et monétaires montre une fois encore que les eurodéputés sont à l’écoute des citoyens européens et de leur demande d’une telle taxe. Dans le même temps, les gouvernements des États membres qui n’ont pas perdu de temps pour imposer l’austérité à leurs citoyens continuent à traîner les pieds au sujet de la TTF. Cette taxe serait pourtant un moyen de faire en sorte que le secteur financier commence également à payer pour le coût de la crise. »