L’Union européenne (UE) doit accepter le plan - assez limité - de relocalisation des migrants proposé aujourd’hui par la Commission européenne, a déclaré la Confédération européenne des syndicats (CES).
Bien qu’il soit limité à 20.000 personnes, et en dépit de possibles opt-outs de certains Etats membres de l’UE, la gravité de la situation en Méditerranée justifie l’absolue nécessité d’un plan de relocalisation.
« La Commission a renforcé ses rôle de leader en proposant un plan de relocalisation à l’échelle européenne » a déclaré Luca Visentini, Secrétaire confédéral de la CES. « La Commission européenne essaie au moins d’apporter une réponse communautaire à la crise humanitaire en Méditerranée. »
« Il est décevant que le plan ne réponde pas à la nécessité de consentir des efforts accrus pour sauver des vies en mer, y compris en élargissant le mandat de Frontex en matière de recherche et de sauvetage. »
« Les Etats membres de l’UE devraient renforcer, et non édulcorer, ces propositions » a déclaré M. Visentini. « J’incite vivement tous les Etats membres à apporter leur participation et non à adopter des positions de repli. »
La CES soutient également les négociations proposées entre les pays africains et européens afin de faire face à la crise, mais elle souligne que les espoirs de coopération avec la Libye ne sont pas réalistes.