Bruxelles, 09/12/2010
Ce communiqué marque la fin d’un processus initié par la Déclaration de Copenhague en novembre 2002, connu sous le nom de « Processus de Copenhague ».
Au cours de cette réunion informelle des ministres de l’Education, la Confédération européenne des syndicats (CES) a évalué positivement le contenu du Communiqué de Bruges et reconnu et salué les efforts réalisés par les Etats membres et les différentes présidences de l’UE qui l’ont promu, en particulier la présidence belge, ainsi que le soutien apporté par le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) et la Fondation européenne pour la formation (ETF). La CES a également souligné la bonne disposition des représentants des employeurs.
La CES estime que cet accord a été conclu dans un contexte d’initiatives importantes, telles que « Jeunesse en mouvement » et « Des nouvelles compétences pour de nouveaux emplois », dont le but est d’avancer vers la formation tout au long de la vie.
La CES souhaite mettre en relief le message positif que le Communiqué de Bruges adresse aux citoyens d’Europe, à savoir que l’UE, les gouvernements des Etats membres et les partenaires sociaux ont défini une référence pour la coordination et la coopération européennes dans un sujet d’intérêt social et collectif comme la formation professionnelle.
La CES a souhaité mettre l’accent sur certains aspects concrets qui servent de guide au Communiqué de Bruges :
- Définir des objectifs à court terme ;
- Établir des responsabilités et des actions aux niveaux européen et national ;
- Établir des critères pour la coopération et la coordination.
La CES souhaite mettre l’accent sur quelques principes et objectifs établis par le Communiqué de Bruges :
- Rendre attractive la formation professionnelle ;
- Promouvoir les mécanismes d’accès à la formation professionnelle ;
- Assurer l’excellence et la qualité de la formation professionnelle de base ;
- Favoriser les systèmes flexibles de formation professionnelle ;
- Avancer vers l’objectif de l’espace européen de l’éducation.
La CES considère que cette initiative devrait contribuer à la formation et à la qualification, et favoriser l’emploi.
La CES a souligné que l’adoption du Communiqué de Bruges met un point final au processus de dialogue social, lequel rentrera dans une phase nouvelle et intense. C’est la raison pour laquelle elle accueille avec satisfaction l’engagement de la Commission européenne à entamer des consultations sur l’initiative européenne relative à la reconnaissance de la formation informelle et non-formelle.
Dans cette nouvelle phase, le dialogue social, comptant sur la participation des partenaires sociaux aux niveaux européens et national, doit avancer sur des sujets tels que :
- La qualité des enseignants, leur qualification et leurs droits ;
- Le lien entre la formation professionnelle et d’autres types d’enseignement ;
- Le financement ;
- La qualité de la formation professionnelle continue ;
- Avancer sur le développement du Cadre européen des Certifications ;
- L’internationalisation ;
- L’efficacité des mécanismes assurant le passage du système éducatif au marché du travail ;
Tout ceci dans le but d’assurer la formation tout au long de la vie.
La CES estime que, dans un monde en évolution et en crise, les mesures prises devraient permettre d’améliorer la situation des citoyens.
Cette initiative portant sur la formation professionnelle, ainsi que sur la formation pour l’emploi, répond à la nécessité de faire progresser l’intégration et la cohésion sociales.
Par conséquent, la CES réaffirme que les initiatives de coopération européenne à la formation professionnelle, telles que le Communiqué de Bruges, seront pleinement efficaces dans un contexte de politiques de l’emploi et du marché du travail, permettant d’assurer la croissance et un emploi stable avec des droits, et d’une politique de protection et de cohésion sociale qui assure et étend les droits des citoyens, en particulier, des jeunes d’aujourd’hui et de demain.