Bruxelles, 08/11/2006
Commentant les raisons de cet échec, John Monks, secrétaire général de la CES, a déclaré: « Nous regrettons qu'aucun progrès n'ait été accompli au Conseil. Cet échec est un autre signal que l'Europe sociale est en panne. Cependant, nous n'aurions pas pu accepter n'importe quel accord et le considérer comme un “progrès”. Nous aurions en revanche accueilli favorablement un accord qui aurait pris en considération les préoccupations des syndicats ».
La CES rappelle que la directive “temps de travail” concerne la protection des travailleurs contre les risques liés à la santé et la sécurité au travail et les heures irrégulières et elle s'étonne que personne du Conseil ou de la Commission n'ait mentionné le mot “travailleurs”.
La CES appelle maintenant la Commission à consulter les partenaires sociaux concernant toute étape ultérieure.