La Banque centrale européenne flirte avec le risque d'une longue dépression

Bruxelles, 02/10/2008

Alors que l'économie est déjà en récession et que le secteur financier est au bord du gouffre, cette décision défie la logique. A un moment où les taux d'intérêt à court terme sont plus élevés que les taux d'intérêt à long terme, le système financier déjà fissuré est encore davantage ébranlé.

Selon John Monks, le Secrétaire général de la CES, « La BCE continue de lutter contre l'inflation du passé. Il est temps pour elle de s'éveiller à la réalité et de constater l'urgence de la situation, même si cela revient à admettre que l'augmentation des taux en juin a été une erreur ».