Bruxelles, 08/03/2008
Le taux de change de l'euro a récemment franchi la barre des 1,50$. L'appréciation continue de l'euro devient alarmante. Un euro trop fort entraînera la perte d'emplois européens, qui viendra s'ajouter aux autres revers en matière de croissance (la crise financière des sub-primes et le resserrement du crédit, la récession américaine, et la fin du boom de la construction dans plusieurs pays de l'UE).
La CES appelle le Conseil des Gouverneurs de la BCE, qui se réunit aujourd'hui, à reconnaître enfin que l'équilibre des risques s'est déplacé et que la menace pesant sur la croissance est aujourd'hui tellement grave qu'il est urgent de baisser les taux d'intérêt.
Selon Reiner Hoffmann, Secrétaire général adjoint de la CES: « Il n'est pas crédible pour les décideurs européens de demander aux Etats-Unis de faire quelque chose concernant la valeur du dollar si, par ailleurs, la BCE encourage en réalité un dollar faible en conservant obstinément des taux d'intérêt européens sensiblement plus élevés que les taux américains. »