Bruxelles, 23/10/2009
Les propositions de ce groupe font peser des risques considérables sur l’Europe sociale. Leur postulat est que l’entreprise européenne est étranglée par une réglementation excessive. Bien que l’exercice soit dénommé “meilleure réglementation” – un objectif que la CES soutiendrait de prime abord – la véritable priorité est de se débarrasser de la réglementation. La Commission a l’intention de couvrir 13 secteurs y compris la politique de cohésion, les services financiers, le droit des sociétés, l’environnement, et, bien sûr, le droit du travail. La CES regrette le manque de transparence de la procédure et s’interroge sur l’objectif quantitatif de la réduction de 25 pour cent de la charge administrative.
John Monks, Secrétaire général de la CES, a déclaré: « Certains à la Commission et en périphérie agissent comme s’il n’y avait pas eu de crise financière, comme s’il n’était pas nécessaire d’établir de nouvelles relations entre état et marché. Il est largement reconnu que le secteur financier doit être davantage réglementé afin d‘éviter de futures crises similaires. La politique doit réaffirmer sa primauté sur les marchés. La Commission emprunte le mauvais chemin. »