Bruxelles, 13/05/2005
“Stabilité et réformes ne suffisent pas. Si nous voulons réellement relancer l'agenda de Lisbonne, il nous faut aussi agir du côté de la demande” a déclaré John Monks, le Secrétaire Général de la CES. “L'Europe peut y arriver en utilisant la puissance qui émane d'une action conjointe.''
La CES souhaite que les nouvelles GOPE coordonnent une ‘Initiative de relance européenne'. Dans le cadre des budgets de 2006, les Etats membres devraient établir des ‘plans nationaux de redressement et d'innovation'. Ces plans devraient avoir pour objectifs des investissements supplémentaires équivalents à 1% du PIB dans les priorités de Lisbonne et devraient être financés par:
· des obligations de la branche Croissance européenne émises par la Banque Européenne d'Investissement;
· l'utilisation du nouveau Pacte de Croissance et de Stabilité;
· une généralisation du ‘keynésianisme autrichien' au niveau européen (c'est-à-dire passer entre les dépenses existantes et les catégories fiscales pour augmenter la demande globale nette).
Pour en savoir plus sur les amendements de la CES aux GOPE: voir annexe (en anglais).