Bruxelles, 27/04/2007
Le Secrétaire général de la CES, John Monks, et le Président de l'AFL-CIO, John Sweeney notent qu'avec l'entrée de la Chine, de l'Inde et de l'ancienne Union soviétique dans l'économie mondiale, la main-d'oeuvre au plan mondial a doublé au cours des 20 dernières années.
« Si les gouvernements ne parviennent pas à gérer cette énorme expansion, elle risque de saper les salaires et les conditions de travail des travailleurs dans les économies plus développées, » disent-ils. En raison de leur longue tradition des droits de l'homme et de la démocratie, l'Europe et les Etats-Unis assument une responsabilité particulière dans la gouvernance de l'économie mondiale. Ils devraient prendraient la tête des initiatives internationales visant à « donner une dimension sociale à la mondialisation afin de garantir que l'augmentation des salaires va de pair avec une augmentation de la productivité dans les économies développées, en voie de développement et en transition, afin d'éviter une inégalité excessive ».
Le mouvement syndical transatlantique incite vivement l'UE et les Etats-Unis à collaborer avec d'autres gouvernements du G8 afin:
- d'assurer un travail décent aux travailleurs de tous les pays;
- de garantir que les avantages de la mondialisation sont répartis équitablement;
- de susciter une plus grande responsabilité sociale parmi les sociétés mondiales;
- de soutenir la création d'un groupe de réglementation international sur les fonds de placement spéculatifs et les fonds de placement privés;
- de soutenir les droits des travailleurs à s'organiser;
- de répondre aux engagements de l'Objectif du Millénaire;
- de mener un effort global afin de faire face au changement climatique.
Déclaration syndicale (Uniquement en anglais)