Bruxelles, 01/10/2007
Afin d'éviter qu'un euro trop cher précipite à nouveau l'économie de la zone euro dans une chute de la croissance et des emplois, la BCE doit:
- indiquer aux marchés des changes qu'elle n'acceptera pas la volatilité excessive de l'euro,
- écarter la possibilité de hausses des taux d'intérêt au cours des mois à venir: des taux d'intérêt plus élevés dans la zone euro attireront davantage de capitaux spéculatifs et feront encore monter le taux de change de l'euro,
- envisager au contraire des réductions des taux d'intérêt dans la zone euro afin de soutenir la demande intérieure,
- contribuer à ce qui précède grâce à des interventions directes sur les taux de change, le cas échéant.
Comme l'affirme Reiner Hoffman, Secrétaire général adjoint de la CES: “Le slogan selon lequel 'l'argent peu cher ne servira qu'à créer de nouveaux déséquilibres financiers dans l'avenir' précipitera l'économie européenne dans un nouveau marasme économique. La réponse politique adéquate consiste au contraire à fournir des capitaux suffisamment peu onéreux pour soutenir la croissance et l'emploi tout en réglementant en même temps les marchés financiers afin que les liquidités soient utilisées pour des investissements productifs et pas pour des bulles spéculatives”.