Bruxelles, 24/03/2005
Il est à présent essentiel d'utiliser avec intelligence cette « nouvelle » approche du pacte de stabilité. La flexibilité des règles fiscales au niveau national devrait être compensée par une coordination au niveau européen.
La Commission et le Conseil devraient veiller :
- à mettre en place un cadre européen en relançant l'Initiative européenne pour la croissance. Les États membres qui souhaitent avoir recours aux règles du nouveau pacte de stabilité devraient être invités à élaborer des plans nationaux investissant dans les priorités de la stratégie de Lisbonne. Outre le fait qu'ils mettraient à profit la flexibilité fiscale retrouvée, ces plans devraient être financés par un réaménagement des dépenses et des taxes existantes et par un recours accru aux emprunts de la Banque européenne d'investissement. L'Europe pourra ainsi réactiver l'agenda de Lisbonne tout en relançant la croissance ;
- à appliquer réellement le pacte de stabilité quand la conjoncture économique est bonne. Dans ce cas, les déficits devraient être réduits considérablement ;
- à traiter tous les États membres de la même manière, compte tenu de leur situation économique objective.