La CES préconise un vaste programme de relance, soutenu par la Banque centrale européenne

Bruxelles, 31/03/2009

Ces chiffres révèlent que la politique fiscale et monétaire en Europe n’en fait pas assez pour soutenir l’économie.

La Confédération européenne des syndicats (CES) demande aux chefs d'État et de gouvernement européens d’opter pour un vaste programme de relance: 1% du produit intérieur (PIB) doit être investi dans des projets d’investissement européens dans les domaines des énergies renouvelables, des technologies propres et des systèmes de transport intelligents. Pour offrir des financements stables et à faible coût, la Banque centrale européenne (BCE) doit acheter les obligations de la dette publique soutenant ces programmes d’investissement publics. En outre, la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE qui se tiendra jeudi prochain devrait finalement ramener les taux d’intérêt à près de zéro.

Selon le Secrétaire général de la CES, John Monks: « L’autosatisfaction des ministres européens des finances et des banquiers centraux européens est inacceptable. J’appelle les chefs de gouvernement du futur sommet du G20 de Londres à mettre un terme à cette politique de « laissez faire, laissez passer » et à prendre des mesures expansionnistes afin d’éviter un retour au chômage généralisé ».