Bruxelles, 06/11/2006
- Le rapport de la CES explique que la surprenante reprise qui a débuté en 2006 n'est pas tant le résultat de politiques de stabilité que de politiques relatives à la demande intérieure, qui soutiennent la croissance.
- L'analyse de la CES montre par ailleurs que le chômage structurel dans la zone euro a chuté et est actuellement inférieur à 8%. Pour les décideurs de politique économique, c'est l'occasion d'amorcer un cycle de forte croissance fondée sur la demande intérieure, identique à celui que l'on a connu au cours de la période 1997-2000.
- Un retour à des taux de croissance annuels entre 2,5 et 3% est possible, à condition que les décideurs macroéconomiques continuent à soutenir la croissance par une politique expansionniste au lieu de mettre en oeuvre de politiques de réduction de la demande.
- Pour ce faire, la CES demande à la Banque centrale européenne (BCE) de mettre un terme aux augmentations des taux d'intérêt et de se préparer à une éventuelle baisse du dollar en mettant en place un régime de politique des taux de change favorable à la croissance. Les ministres des finances doivent adapter le rythme de la consolidation fiscale en tenant compte de la situation économique et des besoins d'investissements d'un marché du travail moderne.
John Monks, secrétaire général de la CES, déclare : « La reprise de 2006 prouve que l'économie de la zone euro est freinée du côté de la demande et non du côté de l'offre. Ce que les décideurs macroéconomiques doivent faire à présent, ce n'est pas supprimer la demande de la reprise, mais replacer l'économie dans un cycle de forte croissance similaire à celui que la zone euro a connu au cours de la seconde moitié des années 90. »
Annexe : Rapport de la CES : Transformer la reprise en un cycle de croissance forte et permanente (Uniquement en anglais)