La CES se félicite de la signature prévue d'un accord entre l'Union européenne et la Chine sur la santé et la sécurité au travail et appelle à une action syndicale indépendante afin d'assurer son application

Bruxelles, 24/11/2008

Pour John Monks, « Assurer une santé et une sécurité adéquates au travail est un des plus grands défis auxquels la République populaire de Chine (RPC) est confrontée, notamment dans le secteur minier. Nous sommes heureux que l’UE contribue à cette tâche dans le cadre de l’extension de la coopération dans l’emploi et les affaires sociales. Le ME devrait contribuer au respect des normes internationales sur le travail décent qui incluent, bien entendu, les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la liberté d’association et les conventions collectives. J’attends avec impatience leur ratification et leur mise en œuvre en RPC. Ces questions devraient être incluses dans les discussions en cours concernant l’accord de partenariat et de coopération qui figurera à l’ordre du jour du Sommet UE-Chine la semaine prochaine. »

La CES a encouragé les contacts en cours et les visites de formation par des groupes du personnel de l’industrie houillère chinoise, couvrant les systèmes européens de santé et de sécurité utilisés dans les industries houillères de l’UE. Elle espère qu’après la signature d’un ME, un programme pluriannuel de grande ampleur sera organisé entre l’Administration étatique chinoise de la sécurité au travail (SAWS) et l’UE, traitant en particulier de l’évaluation des risques – l’approche centrale établie par la directive cadre essentielle sur la santé et la sécurité au travail adoptée en 1989. On espère donc que les industries chinoises à haut risque, y compris l’exploitation minière, la construction, les produits chimiques, les transports et les feux d’artifice seront les premiers impliqués. Des discussions ont également été lieu avec l’OIT afin de mettre en place une formation destinée en particulier aux représentants de la sécurité des travailleurs.