Lors de la réunion du Conseil européen d’aujourd’hui, les États membres ont réévalué les objectifs climatiques de l’UE pour 2030 et ont convenu d’une réduction des gaz à effet de serre d’au moins 55% par rapport à 1990.
Réagissant à cette annonce, le Secrétaire confédéral de la CES Ludovic Voet a déclaré :
« Le nouvel objectif arrêté par les responsables européens est une étape clé sur la voie de la neutralité climatique et est soutenu par les syndicats. Cet objectif témoigne du sérieux de l’UE dans la lutte contre le changement climatique et montre que, même en ces temps de crise du Covid-19, elle ne déviera pas de son objectif zéro carbone d’ici à 2050. Il s’agit également d’un important signal adressé au reste du monde avant la COP 26. »
« Maintenant qu’un objectif a été fixé, le plus dur reste à faire : s’accorder sur la manière d’y parvenir. Ce sera à l’évidence un énorme défi pour les travailleurs dans tous les secteurs, singulièrement dans les régions qui dépendent d’industries grandes consommatrices d’énergie. »
« Atteindre cet objectif sans une transition socialement juste risquerait de mettre en cause le support du public pour des actions essentielles en faveur du climat. Nous ne pouvons prendre ce risque. C’est la raison pour laquelle la décision du Conseil de réduire le Fonds pour une transition juste de 40 milliards d’euros à 17,5 milliards dans le budget à long terme de l’UE doit être annulée ou être compensée par des moyens financiers d’autres sources. »
« Il est grand temps de vraiment impliquer les travailleurs dans les discussions sur la décarbonation totale des différents secteurs et de leur assurer le soutien nécessaire afin qu’aucun d’entre eux ne soit abandonné en route. »