Réagissant à l’annonce selon laquelle la Commission européenne s’apprête à examiner des transactions passées avec les autorités fiscales nationales par Apple, Starbucks et Fiat, Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« La répression de l’évitement fiscal par les entreprises multinationales ne s’est que trop fait attendre. Il est immoral dans le chef de ces entreprises d’éviter l’impôt alors que les citoyens paient le prix de la crise. Comme le Commissaire Almunia l’a justement dit, les multinationales doivent payer leur juste part. »
Et elle ajoute : « Beaucoup de choses ont été dites ces derniers temps qui ont remis en question la nécessité d’avoir une Europe forte. Ici, nous voyons pourtant les avantages à œuvrer ensemble pour obtenir une contribution équitable de la part des multinationales. »