Bruxelles, 30/11/2012
La zone euro est à nouveau en récession. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) [[http://www.oecd.org/fr/eco/perspectiveseconomiquesdelocde.htm]] a radicalement réduit ses prévisions de croissance pour la zone euro et a indiqué que cette région constitue la principale menace pour l’économie mondiale. Les objectifs visant à atteindre un taux d’emploi de 75% et à sortir au moins 20 millions de personnes de la pauvreté d’ici 2020 s’éloignent rapidement. Eurostat estime que 25,913 millions d’hommes et de femmes étaient sans emploi dans l’UE27 en septembre 2012 et que le chômage a augmenté de 2,174 millions de personnes en un an.
Partout en Europe, les gens descendent dans la rue pour rejeter l’austérité et exiger une Europe plus juste. Nous avons besoin de dirigeants qui ont le courage d’admettre leurs erreurs et la vision pour prendre les actions correctives qui s’imposent.
Le mouvement syndical n’est plus seul à faire entendre sa voix pour demander un changement de politique – le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation internationale du travail (OIT) et des économistes de premier plan ont attiré l’attention sur la nécessité de desserrer l’étreinte de l’austérité. Les responsables européens doivent en finir avec leur obsession des réformes structurelles du marché du travail axées sur l’offre, les attaques sur les salaires et une concurrence à la baisse entre États membres.
Trois institutions économiques de renom ont publié cette semaine un Examen annuel de la croissance indépendant qui réfute les prévisions de la Commission qui, selon ces institutions, sous-estime l’impact des mesures d’austérité.