Réagissant aux critiques sans fondement de BusinessEurope à propos du futur socle européen des droits sociaux, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« Nous soutenons sans réserve l’initiative de la Commission visant une amélioration du droit des travailleurs à un congé parental rémunéré. »
« Nous ne sommes pas d’accord avec BusinessEurope qui suggère que cette initiative sape les négociations entre partenaires sociaux. En réalité, BusinessEurope a refusé de négocier au sujet du congé parental ou de tout autre aspect du paquet de mesures relatives à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Maintenant que le train est lancé, BusinessEurope peut difficilement se plaindre de ne pas être à bord. »
« Je suis choqué de les entendre prétendre que les droits parentaux nuiront à la création d’emplois. »
« Ne pas améliorer les conditions de vie et de travail en Europe sera une bien plus importante source de dissensions que l’introduction ô combien tardive d’une amélioration du congé parental et des autres droits sociaux espérés. »
« Il s’agit probablement de la dernière chance pour l’UE de créer une Europe plus sociale et l’UE ne peut se permettre de la laisser s’échapper. La position de BusinessEurope sur le congé parental est tout simplement un prétexte pour couler l’ensemble du socle des droits sociaux et le dialogue social lui-même. »
« Nous exhortons la Commission à faire preuve de courage et à mener cette initiative à bonne fin. Outre davantage d’investissements et une augmentation salariale pour tous les travailleurs, un socle des droits sociaux solide et ambitieux s’accompagnant de mesures sérieuses en matière d’équilibre vie professionnelle-vie privée est le strict minimum dont a besoin l’Europe. »