Bruxelles, 17/03/2009
Selon M. Monks: « {C’est un moment très important pour les travailleurs et pour l’avenir de l’Europe. Le Conseil et le Parlement seront-ils capables de trouver un accord sur un sujet qui est essentiel pour le modèle social européen ? Nous observerons de très près ce qui se passera dans les coulisses de ce qui constitue normalement une composante très peu transparente du processus législatif en Europe. Mais il doit être très clair pour tous ceux qui participent à ce processus que les travailleurs et les citoyens européens leur demanderont des comptes dans quelques mois à peine. Nous avons manifesté en décembre en faveur de la « priorité aux droits des travailleurs, et non aux horaires de travail à rallonge ». Nous appelons à présent les négociateurs des deux parties à ne pas se soucier uniquement des particularités et des intérêts nationaux, mais à montrer que l’UE peut accomplir des progrès dans le domaine social, en particulier en cette période de crise économique.
On ne peut parler de « progrès » si, au cœur même de la réglementation sociale européenne, une clause continue d’affirmer que les normes minimales en matière de santé et de sécurité ne sont pas d’application lorsqu’un travailleur a signé un document comportant la mention « opt out », rejetant toute protection. Le Conseil et le Parlement doivent trouver un moyen de s’assurer de la mise en œuvre d’une forme de thérapie contre ce « virus contagieux ». S’ils ne sont pas capables de le faire, je doute qu’il soit possible d’aboutir à un accord sur les autres questions en suspens}. »