La CSI et la CES sont profondément préoccupées par les derniers développements en Turquie, y compris les nouvelles attaques contre la liberté de la presse et les droits de l'homme avec l'interdiction du quotidien «Ozgur Gundem» et la détention de 23 journalistes et membres du personnel à Istanbul le 16 Août.
Les confédérations syndicales internationales et européennes (CSI et CES) soulignent qu’elles condamnent le coup d'Etat manqué, et insistent sur le fait que « l 'état d'urgence» ne peut pas être utilisé pour porter atteinte à la démocratie, aux droits humains et à la primauté du droit. Le coup d'Etat manqué devrait être une raison de faire respecter, et non de violer, les conventions de l'OIT et des conventions internationales et européennes sur les droits de l'homme.
La CSI et la CES se félicitent de la libération subséquente des journalistes, mais maintiennent leur condamnation sur l'interdiction d'un journal et l'arrestation de journalistes.