Bruxelles, 18/06/2012
La Conférence Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable qui se déroule actuellement à Rio de Janeiro, Brésil, devrait renforcer l’engagement politique mondial pour un développement durable, la prise en compte de l’émergence de nouveaux défis et la création d’un cadre institutionnel solide.
Suite à la présentation d’un nouveau projet de texte par les hôtes brésiliens de la conférence, la Confédération européenne des syndicats (CES) a invité les négociateurs à faire preuve de davantage d’ambition pour construire « L’Avenir que nous voulons » (thème de la conférence) au travers de plans d’action concrets.
La CES réitère sa demande pour que le texte inclue des plans d’action clairs garantissant un travail décent pour tous et une transition juste ainsi qu’un plan pour la mise en œuvre de la nouvelle Recommandation 202 de l’OIT concernant les socles de protection sociale.
Pour les syndicats, ces compléments sont essentiels afin de s’attaquer aux inégalités au niveau mondial et de favoriser la création et le maintien d’emplois. Les revendications de la CES sont soutenues par deux rapports sur les classements de Rio publiés cette semaine par l’un de ses affiliés, la Confédération suédoise des employés professionnels (TCO), qui analysent le développement durable dans le monde depuis le dernier sommet de Rio de 1992 jusqu’en 2008. Ces rapports confortent les revendications du syndicat européen et illustrent le besoin réel d’améliorer la politique en matière de développement durable au niveau mondial.
« Le temps presse ! Investir dans le développement durable offre une alternative à la spirale de la crise dans laquelle nous nous débattons. La Conférence Rio+20 représente une opportunité majeure d’amorcer des changements fondamentaux dans notre modèle de production et de consommation. Nous ne pouvons simplement pas la manquer », a déclaré Judith Kirton-Darling, Secrétaire confédérale de la CES.
- Résolution de la CES : http://www.etuc.org/a/9163