Alors que le Parlement européen se prépare à voter sur la question. une étude récente révèle que les travailleurs payés au salaire minimum dans 11 États membres de l’UE dépensent au moins 40% de leur revenu pour se loger.
Dans cinq de ces pays, après paiement du loyer, il reste à des personnes travaillant à temps plein moins de la moitié de leur salaire pour se nourrir, se chauffer et se déplacer. Dans six autres pays, le loyer représente entre 41% et 48% du salaire.
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En réaction aux conclusions du Conseil européen, le Secrétaire général de la CES Luca Visentini a déclaré :
« Bien qu’ils constituent l’une des principales raisons pour lesquelles les familles ont été si durement touchées par les augmentations des prix de l’énergie, les bas salaires semblent être totalement absents des débats du Conseil européen. Même avant cette crise, 9,5 millions de travailleurs de toute l’Europe rencontraient des difficultés à payer leurs factures de chauffage. »
PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA COMMISSION EUROPÉENNE POUR 2022
Initiatives potentiellement positives
Lacunes
Très mauvais gadget
Protection des travailleurs contre les risques liés à une exposition à l’amiante pendant le travail
Cadre pour une transition juste (une transition socialement juste vers une économie sans carbone)
Principe ‘un ajout, un retrait’ à déployer complètement
La Secrétaire confédérale de la CES Liina Carr s’est exprimée suite à la relance de l’examen de la gouvernance économique de l’UE :
« Les règles budgétaires de l’UE ont échoué par le passé, elles sont abandonnées aujourd’hui et ne sont pas adaptées pour l’avenir. Cet examen est un pas important vers une Europe qui fait passer les gens et la planète avant des objectifs de dette arbitraires et autodestructeurs. »
Réagissant au vote du Parlement européen sur le rapport Villumsen « Protéger les travailleurs contre l'amiante », le Secrétaire général adjoint de la CES Claes-Mikael Ståhl a déclaré :
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Nous venons de publier la newsletter de la CES de septembre 2021.
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Les ondes de choc de la pandémie du Covid-19 continuent à être ressenties par les travailleurs dans toute l’Europe. Dans cette édition d’automne, National Updates illustre la manière dont l’organisation du travail change et s’adapte et dont les syndicats et leurs membres tirent les leçons du confinement afin d’améliorer la santé et la sécurité et de mieux équilibrer vie professionnelle et vie privée à travers une réduction ou une plus grande flexibilité du temps de travail..
Alors que l’on assiste à une flambée des prix de l’énergie partout en Europe, une analyse des données européennes faite à la demande de la CES montre que, en raison de bas salaires, et bien qu’elles aient un emploi, près de trois millions de personnes ne peuvent se permettre de chauffer leur maison.
En ces premiers jours d’automne, et à l’approche de l’hiver, 15% des travailleurs pauvres ne seront pas en mesure d’allumer le chauffage. Cela touche 2.713.578 citoyens pour l’ensemble de l’Europe.
Une analyse des données européennes montre que, alors que des millions d’entre eux se préparent à reprendre le travail, les travailleurs couverts par une convention collective bénéficient chaque année d’un supplément de congés payés pouvant aller jusqu’à deux semaines.
Les travailleurs allemands et croates dont les conditions de travail sont négociées entre syndicats et employeurs ont ainsi droit à dix jours de congés en plus du minimum légal.
Une étude de la CES menée dans le cadre d’une campagne visant une amélioration des revenus du travail au sein de l’UE révèle que des travailleurs payés un salaire de misère comptent parmi les 35 millions d’Européens les plus pauvres qui ne peuvent se permettre de vacances d’été.
Un groupe de syndicalistes roumains terminent aujourd’hui une manifestation itinérante de quatre jours entre Bucarest et Bruxelles pour protester contre les bas salaires forçant leurs compatriotes à faire un voyage similaire pour trouver un emploi décent.
La « Caravane des droits sociaux » composée de 13 membres du syndicat Cartel Alfa a entamé ce périple de 2.000 kilomètres vendredi s’arrêtant en chemin à Budapest, Vienne, Munich et Luxembourg pour manifester devant les ambassades de Roumanie avec le soutien de syndicats locaux.
La CES soutient les appels des syndicats belges en faveur des migrants sans papiers pour que des permis de travail leur soient octroyés et ainsi mettre fin à la grève de la faim de plus de 400 personnes à Bruxelles.
Ces migrants sans papier, dont un grand nombre ont été forcés de travailler dans l’économie souterraine durant près de dix ans, ont commencé leur action le 23 mai pour appuyer leur demande de régularisation. Leur état de santé se détériore rapidement alors que leur grève de la faim entre dans sa quatrième semaine.