Le dialogue social a besoin d'un nouveau départ : la CES est prête

Les syndicats européens sont prêts à donner un nouveau départ au dialogue social et participerons activement à la Conférence de haut niveau à ce sujet qui aura lieu le 5 mars*.

« Le dialogue social a besoin d’un nouveau départ », a déclaré Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES). « Il faut davantage de résultats concrets et une meilleure mise en œuvre au niveau européen. En même temps, le dialogue social national doit être reconstruit suite aux dégâts causés par les « réformes structurelles » et autres politiques européennes et nationales adoptées depuis le début de la crise. »

La CES demande :

  • La revitalisation du dialogue social à tous les niveaux (national et européen, entre syndicats et employeurs ainsi que gouvernements nationaux ou institutions de l’UE) ;
  • Une implication plus poussée des partenaires sociaux dans la gouvernance économique européenne et dans les politiques de l’UE ayant un impact direct ou indirect sur l’emploi et les marchés du travail, les conditions de travail et le niveau de vie ;
  • que la Commission européenne soutienne et encourage un dialogue social autonome aussi bien au niveau national qu’européen dans le but de stimuler la création d’emplois de qualité et la croissance.

Et Bernadette Ségol d’ajouter : « Le dialogue, ce n’est pas seulement discuter ; c’est conclure des accords et les appliquer. Il faut un engagement clair des entreprises et des institutions européennes en faveur de l’emploi de qualité et il faut que les politiques de l’UE aient un impact social et économique positif. »

« J’espère que la conférence de demain est le signe que la Commission européenne comprend la nécessité d’une approche nouvelle et plus équitable. La CES est prête à donner un nouveau départ au dialogue social. »

« Le dialogue social fait partie intégrante du modèle social européen et de la démocratie européenne. Des relations industrielles saines et une relation constructive entre employeurs et syndicats contribuent à la compétitivité des économies les plus florissantes en Europe. »

 

* Dans le bâtiment Charlemagne avec le Président de la Commission, M. Juncker, les Vice-présidents, MM. Dombrovskis et Ansip et les Commissaires, Mme Thyssen et MM. Moscovici et Navracsics, ainsi que le Président du Parlement, M. Schulz, et le Premier ministre de Lettonie, Mme Straujuma.